La permaculture en Tunisie


La Tunisie fait partie des 33 pays les plus susceptibles de connaître un stress hydrique (pénurie d'eau) d'ici 2040. C'est ce que révèle une étude de la World Ressources Institute, une organisation mondiale de recherche qui œuvre dans plus de cinquante pays. La Tunisie pourrait perdre plus de 80% de ses ressources naturelles en eau d'ici 2040. Le pays prépare plusieurs programmes d’adaptation au changement climatique et d’atténuation des conséquences qui lui sont liées. La préservation de l’eau et la rationalisation de son exploitation sont des devoirs de l’État et de la société toute entière. Elle comprend aussi bien le rôle crucial de l’Etat que la mise en adéquation du comportement civique des citoyens par l’information et la sensibilisation concrète au problème et à la mise en œuvre de ses solutions. Quant à la pollution des sols et de l’important littoral tunisien, le rôle de l’Etat n’est pas négligeable puisqu’il sera de mettre en place, entre autres choses, les infrastructures nécessaires à un vrai traitement des déchets tant urbains qu’industriels. Sans quoi nous risquons de dangereuses incohérences et paradoxes.